martes, 20 de octubre de 2009

l'hiver des amants

No me gusta que mi faceta quasi-artística se revele en otro idioma.
Surgido en una noche de inspiración, voici mi lado cursi:

Je suis dans un état contradictoire
qui met en jeu la mémoire.
Je sens mon coeur froid
et le givre croitre en moi.
(Ma poitrine gélante,
sanglante, me tourmente)

Mais j'ai une fièvre ardente
qui s'agite et m'épouvante,
qui se révolte et qui s'affole,
qui m'apporte un souvenir
avec chaque goutte d'alcool,
(et qui meurt de jalousie
avec celles qui s'accrochent à ton col)

Les deux symptômes se somment
et me demandent qu'est-ce que nous sommes.
Que puis-je leur répondre
si chaque question m'effondre?

Même si nous sommes en printemps,
les souvenirs de nos étés
rongent et pourrissent nos idées.
Et le Temps lui-même
se charge de nous brûler lentement.

Que tu dises que tu m'aimes
ne vaut ni la salive de tes lèvres
si tu ne sais même pas ce que tu dis.
Peut-être tu me comprendras, jadis.
Peut-être je te comprendrais aussi.

J'ai le vertige après tant d'alleés-retours,
il faudrait bien parler, si ça vaut le coup,
car je ne veux pas rennoncer à toi,
mais tout ce que je voix

c'est l'incertitude et la désolation.
Un baiser n'est pas une solution,
mais une bûche en plus dans ce feu de passions.

L'hiver des amants

sábado, 10 de octubre de 2009

◊ Ecr. L'Inf

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Ecr.L'Inf. :
Écrasez l'Infâme. Dans les carnets de Voltaire, la devise, à force d'être familière, n'apparaît plus que sous cette forme abrégée. Voltaire invente même un certain M. Ecrelinf pour signer ses lettres les plus compromettantes.
Le mot "Infâme" ramasse en allégorie les têtes monstrueuses du fanatisme. Il n'y a pas là qu'une image: Voltaire est véritablement hanté par cette créature de cauchemar et il n'a de cesse d'en dépister les traces pour "rogner les griffes et limer les dents du monstre".
L'Infâme s'identifie à toutes les formes d'oppression intellectuelle et morale, à tous les dogmes arrogants, à toutes les certitudes tyranniques, mais désigne aussi la religion de la France, "toute catholique" depuis la révocation de l'édit de Nantes.

jueves, 8 de octubre de 2009

As-tu déjà aimé?


As-tu déjà aimé

pour la beauté du geste?
As-tu déjà croqué

la pomme à pleine dent?
Pour la saveur du fruit,

sa douceur et son zeste
T'es tu perdu souvent?
Oui j'ai déjà aimé
pour la beauté du geste
mais la pomme était dure.
Je m'y suis cassé les dents.
Ces passions immatures,
ces amours indigestes
m'ont écoeuré souvent.
Les amours qui durent
font des amants exsangues,
et leurs baisers trop mûrs
nous pourrissent la langue.

Les amour passagères
ont des futiles fièvres,
et leur baiser trop verts
nous écorchent les lèvres.

Car a vouloir s'aimer
pour la beauté du geste,
le ver dans la pomme
nous glisse entre les dents.
Il nous ronge le coeur,
le cerveau et le reste,
nous vide lentement.
Mais lorsqu'on ose s'aimer
pour la beauté du geste,
ce ver dans la pomme
qui glisse entre nos dents,

nous embaume le coeur,
le cerveau et nous laisse
son parfum au dedans.
Les amours passagères
font de futils efforts.
Leurs caresses ephémères
nous faitguent le corps.

Les amours qui durent
font les amants moins beaux.

Leurs caresses, à l'usure,

ont raison de nos peaux.



martes, 6 de octubre de 2009

me chupa todo un huevo-

vayanse todos a cagar.

manga de forros y la puta que los parió.

He dicho

¿¡?

Nun liebe kinder gebt fein acht
ich bin die stimme aus dem kissen
ich hab euch etwas mitgebracht
hab es aus meiner brust gerissen
mit diesem herz hab ich die macht
die augenlider zu erdressen
Ich singe bis der tag erwacht
ein heller schein am firmament
mein herz brennt

Sie kommen zu euch in der nacht
dämonen geister schwarze feen
sie kriechen aus dem kellerschacht
und werden unter euer bettzeug sehen

Nun liebe kinder gebt fein acht
ich bin die stimme aus dem kissen
ich hab euch etwas mitgebracht
ein heller schein am firmament
mein herz brennt

Sie kommen zu euch in der nacht
und stehlen eure kleinen heißen tränen
sie warten bis der mond erwacht
und drücken sie in meine kalten venen

Nun liebe kinder gebt fein acht
ich bin die stimme aus dem kissen
ich singe bis der tag erwacht
ein heller schein am firmament
mein herz brennt.



Ahora queridos niños escuchen bien
yo soy la voz de la almohada
os he traído algo
me lo he arrancado del pecho
con este corazón tengo el poder
para enganar los párpados
cantaré hasta que el dia despierte
un brillo claro en el firmamento
mi corazón arde

llegan a ti de noche
demonios, fantasmas y hadas negras
ellos salen del sótano
y verán debajo de vuestras sábanas

Ahora queridos niños pongan atencion
ya soy la voz de la almohada
os he traído algo
un brillo claro en el firmamento
mi corazón arde

Llegan a ti de noche
y os roban vuestras lágrimas calientes
esperan a que la luna despierte
y las vierten en mis venas frías

Ahora ninitos pongan atencion
ya soy la voz de la almohada
os he traído algo
un brillo claro en el firmamento
mi corazón arde

lunes, 5 de octubre de 2009

causerie

Después de varios fono-pleitos con la rubia más filósofa, llegamos a la conclusión de que NUNCA nos vamos a poner de acuerdo en ciertos puntos.
For igsampel; en la definición de la felicidad, en si necesito o no un psicólogo (reafirmo mi posición: NO necesito alguien que me organice la mente, puedo solita, pero tengo un tiempo ditinto al resto de los mortales), en si los sentimientos se pueden expresar con palabras, en si el Bienestar es una desición, entre otras cosas.

Qué bueno es saber que teniendo motivos para enloquecer, todavía estoy (más o menos) cuerda.
Y qué lindo es sentirme más liviana-

Soy una boluda imponente (:

domingo, 4 de octubre de 2009

125

Martín sintió cómo de pronto ella se dormía, mientras él trataba de ordenar el caos de su espíritu. Pero era un vértigo tan incoherente, los razonamientos resultaban siempre tan contradictorios que, poco a poco, fue invadido por un sopor invencible y por la sensación dulcísima (a pesar de todo) de estar al lado de la mujer que amaba.
Pero algo le impidió dormir, y poco a poco fue angustiandose.
Como si el príncipe -pensaba-, después de recorrer vastas y solitarias regiones, se encontrase por fin frente a la gruta donde ella duerme vigilada por el dragón. Y como si, para colmo, advirtiese que el dragón no vigila a su lado amenazante como lo imaginamos en los mitos infantiles sino, lo que era más angustioso, dentro de ella misma: como si fuera una princesa-dragón, un indiscernible monstruo, casto y llameante a la vez, candoroso y repelente al mismo tiempo: como si una purísima niña vestida de comunión tuviese pesadillas de reptil o de murciélago.

jueves, 1 de octubre de 2009

Le Léthé

Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde;

Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.

Je veux dormir! dormir plutôt que vivre!
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remords
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.

À mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,

Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.
Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire.