jueves, 25 de junio de 2009

happy day

Hoy estoy contenta. La vida sigue cagandoseme de risa, pero hoy, todo sale bien.
El TPE avanza! Conseguimos a unos residentes del IREP que nos van a ayudar y ya mandé un mail a un neurocirujano del Fleni. Lástima que tengamso que entregarlo en 10 días ..
Hoy a la mañana Male trajo mate, no nos hicieron correr en gimnasia y salimos al mediodía.
Estoy contenta con el 15.75 en histoire, feliz de la vida con mi promedio de dos cifras de chimie y EUFORICA con el 18.5 en SVT ♥. Espero que no se me suba el estrellato a la cabeza nomás.

Todos se dejan la barba y el pelo como él
Pero no son como él
Todos declaran y hablan en nombre de él
Como si fueran él
Yo me pregunto que estara pensando él
Si pudiera ver
Como se llenan de plata hablando de él
Sin saber nada de él

Todos se compran la remerita del Che
Sin saber quien fue
Su nombre y su cara no paran de vender…

Parece McGuevara’s o CheDonald’s
Parece McGuevara’s O CheDonald’s

No es hermano de Fidel ni pariente de Pinochet
El nació en la Argentina y salió a recorrer
No es de la época de Evita y a pesar del musical
Nunca fue asistente de Peron, el General

Yo me pregunto por qué le tocó a él
Ser Jesucristo al final del milenio, che, eh, Che…

(Y lo mataron como un perro en Bolivia)
Vuelve y vuelve mil veces al que matan asi
O es que al final nunca muere
El que no teme morir

Parece McGuevara’s o CheDonald’s


jueves, 18 de junio de 2009

Looking back upon my life
And the places that I've been
Pictures, faces, girls I've loved
I try to remember when
Faded memories on the wall
Some names I have forgotten
But each one is a memory I
Look back on so often.

I look into the past
I want to make it last
I was there

I look into the past
I want to make it last
I was there

Looking back what I have done
There's lots more life to live
At times I feel overwhelmed
I question what I can give
But I don't let it get me down
Or cause me too much sorrow
There's no doubt about who I am
I always have tomorrow

I look into the past
I want to make it last
I was there

I look into the past
I want to make it last
I was there

Looking back upon my life
Faded memories on the wall
Looking now at who I am
I don't let it get me down.

Looking back upon my life
And the places that I've been
Pictures, faces, girls I've loved
I try to remember when
But I don't let it get me down
Or cause me too much sorrow
There's no doubt about who I am
I always have tomorrow

I look into the past
I want to make it last
I was there

I look into the past
I want to make it last
I was there

miércoles, 17 de junio de 2009

J'assume ma gravité

We're couting backwards.
On compte à rebours, d'ici à samedi tu feras quelquechose qui pourrira tout.
C'est le mysticisme du temps ciclique. Tout va se répéter, en se basant sur des évènements antérieurs. Et comme c'est toujours de la même manière, c-a-d, moi comme une conne je m'ouvre à toi, et quand les choses vont 'au mieux' tu dévoiles la vérité qui me brise le coeur. Mais, SVP! il m'aime quand même, hein, il dit que je suis importante pour lui!
MON CUL OUAIS. ¬¬
Mais bon, ça y est, j'assume ma gravité -même si ça me ronge, ça me pourrit, ça me rend dingue et ça me fou en l'air- j'assume le fait de ne pas être la seule à t'embrasser et à dire que je t'aime.
Or, ce qui me brûle est que toi, en effet, tu soies le seul a m'embrasser et que tu me dises que tu m'aimes sans connaitre le sens de tes mots.

Fou dont je suis affolée, je te hais autant que je t'aime!



domingo, 14 de junio de 2009

incertitude

L'incertitude, voilà le pire des sentiments possibles. 
L'incertitude c'est l'impotence, l'ignorance mélangée à la sagesse de ne rien faire. Mais quand cette sagesse de ne pas réagir dépasse ses propres limites.. qu'est-ce qu'il se passe? Qu'est-ce qu'on fait quand on sait qu'on ne sait rien?
Le sens commun vous dit d'aller éclaircir vos angoisses et vos doutes, mais la peur vous secoue et vous dit "ne le fais pas! tu perdras tout ce que tu as!". Cela me remporte à une autre question, qu'est-ce que j'ai?
Et je me réponds; j'ai une façade, un décor en carton, qui cache quelquechose que j'ai pas et que sûrement j'aurai jamais. J'ai des doutes, un gros tas, que j'éclaircirai pas de peur que la réponse soit trop vilaine. J'ai une incertitude qui me condamne à vivre une réalité sans profondeur, qui punit ma lâcheté avec la joie éphémère de te voir. 
Je haïs ne pas savoir ce que je peux m'attendre de toi ou de ce nous indéfini. Je déteste ne pas savoir qu'est-ce qu'on est. J'ai horreur de ne pas avoir conscience de ce que je suis pour toi, si je suis seulement désirée à cause d'avoir quelquechose que tu peux pas atteindre (encore) ou si ce que tu sens envers moi est purement hormonal et vide. Ne pas savoir jusqu'à quand ce sentiment durera en toi.. ou en moi me fait chier. J'en ai vraiment assez de me questionner si tu te vois ou pas avec une autre fille. C'est l'incertitude, hélàs. Mais je t'aime quand même et je ferais mon mieux pour ne pas te lâcher, c'est comme ça. Tout de même, si tu veux être lâché, je te retiendrai pas, rien ne t'attache, aucun engagement te noue les pieds à moi.
Or, je n'ai jamais cru aimer quelqu'un comme je t'aime. Est-ce que ça pourrait bien être la réponse à mes problématiques? 
je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue-
C'est la vie.


I text a postcard sent to you
Did it go through?
Sending all my love to you
You are the moonlight of my life every night
Giving all my love to you
My beating heart belongs to you
I walked for miles til I found you
I'm here to honor you
If I lose everything in the fire
I'm sending all my love to you

With every breath that I'm worth here on Earth
I'm sending all my love to you
So if you dare to second guess you can rest assured
That all my love's all for you

My beating heart belongs to you
I walked for miles til I found you
I'm here to honor you
If I lose everything in the fire
I'm sending all my love to you

My beating heart belongs to you
I walked for miles til I found you
I'm here to honor you
If I lose everything in the fire
Did I ever make it through?

domingo, 7 de junio de 2009

♠♦♣♥

Dijiste no y fue el principio del final.
Despues de darte lo que no tenia que dar.
Ajeno al tiempo fue el amor que yo te di.
Lo que me diste no lo quiero recordar.

El paraiso junto a ella conocí,
pero mordi de la manzana que me dio.
Abri los ojos y desnuda la encontré
besandose con un Adan que no era yo.

Preso de ti quise escapar.
Preso de ti, ya no mas.

Ella ya no existe.

Tuviste a todos esos chicos a la vez,
pero la noche en que tu auto se estrello,
tu cara alegre nunca mas volvio a reir,
y nadie mas con vos se quizo acostar.

Preso de ti, pude escapar.
Preso de ti, ya no mas.

Ella ya no existe.

sábado, 6 de junio de 2009

À celle qui est trop gaie

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !

Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !

Bonus track:

L'amour du mensonge

Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond ;

Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,
Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,

Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche !
Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.

Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ?
Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?

Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques
Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !

Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,
Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité ?
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ?
Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté.


lunes, 1 de junio de 2009

À bon entendeur, salut!

Soy bruja, hoy analizamos Spleen con Durand (muajajá)!
Ya me parece que lo mio con ese putañero de Carlos Bodelér es una obsesión..
Hasta el momento me identifiqué con más o menos 10 poesias y sonetos, identifiqué a gente cercana en poco más de 5 y me llegaron a fascinar unos 4 poemas. Sin mencionar a los que me llegaron directo al coeur y todas las que tienen una relación directa con cosas cotidianas.
Mire usté las cosas que viene una a descubrir.. ahora resulta que me gusta la poesia en francés.

Estuve toda la noche, toda la mañana y toda la tarde tarareando Aux Champs-Élysées
También resulta que si llego a ver otro cromosoma más me largo a llorar.
LES ANALYSES ET INTERPRETATIONS ME FONT CHIER!

crotte chier
merde fait
zut putain
shit


Este es uno de los poemas que le censuraron a Baudelaire allá por el lejano siglo XIX, lo calificaron como obceno y pornográfico. Sin embargo, hay que reconocerle los cojones que tuvo para tratar el tema que trata en esta laaaarga poesía en su época; las lesbianas.

Les Femmes Damnées
Delphine et Hippolyte

A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.

Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.

De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.

Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.

Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.

Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;

Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,

Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "

Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.

Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "

Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !

Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !

Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "

- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,

Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.

Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux 
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.

Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !


Comentario al margen:
video que nos hizo ver Durand, de un cantante francés (que mucho no me cabe, vale aclarar) con este poème. Básicamente lo recita, pero las imágenes, el acompañamiento orquestral... le da un aire muy frenético.. perturbado.. AAHHASGJSAH ♥